
Céline Angelini
Née en 1978 dans un milieu ouvrier marseillais, rien ne prédestinait Céline Angelini au monde de l'Art.
Pourtant dès l’adolescence, elle est fascinée par la photographie, investit très jeune dans des tirages limités et développe ses propres photos. Ce n’est que dix ans plus tard, lorsqu’elle emménage à Paris, qu’elle se laisse emportée, voire transportée par le monde de l’Art, guidée par son compagnon. Elle découvre alors le monde des vernissages et des expositions, et voue une passion pour les beaux objets.
Concentrée et surinvestie dans son entreprise, elle décide de mettre de côté pendant plus de douze ans ses envies et ses désirs profonds de création.
C’est en 2019 qu'elle décide enfin de quitter le mental pour se reconnecter à son corps et à son intuition. Arrêter de produire pour enfin créer.
Tout va alors très vite, avide de savoir, elle se plonge littéralement dans la céramique et multiplie l’apprentissage de techniques, et joue avec les matières.
Son art est métissé, coloré, ludique. Son rapport au corps et à la matière est acharné, brut et volontaire.
Expositions, collaborations, vernissages, les séries se succèdent et ne se ressemblent pas et c'est sans doute ce qui définit le mieux le travail de Céline : intuitif, spontané, et inspiré de ses nombreux voyages de la Namibie au Rwanda, en passant par l’Arménie, elle capture des souvenirs qu’elle rend éternels entre ses mains précises et puissantes.

Marion Dubier-Clark
Le travail de Marion se tisse au fil d’une longue balade à la dérive dans Paris, d’un long voyage aux Etats Unis ou au Japon.
C’est le lieu, l’ancrage spatial, la localité qui donne un cadre particulier aux portraits qu’elle capture puis qu’ elle brode.
Ces portraits de passants dans un studio improvisé au sein d’un service public ou d’emo-kids fréquentant les librairies manga du quartier de la Bastille, documentation exhaustive du mode de vie alternatif d’une famille punk installée à la campagne ou des ados du ghetto de brownstones new-yorkais : Marion Dubier-Clark saisit l’instantané et fait de sa photographie un outil au service des anti-héros d’aujourd’hui selon Jean-Christophe Arcos.

Artiste basé à Paris, est né à Krumovgrad, en République populaire de Bulgarie, en 1989. Sa famille a émigré en Turquie dans le cadre de l'exode qui a suivi la dissolution du régime. Après avoir étudié l'architecture à Istanbul, il a obtenu une maîtrise sur "l'histoire, la théorie et la critique de l'architecture" à l'université Bilgi d'Istanbul. Il a travaillé comme architecte, puis a donné des cours d'architecture et de céramique à l'université Bilgi d'Istanbul tout en préparant son doctorat en études urbaines. Après avoir abandonné ses études, il s'est concentré sur ses expériences continues de formes et de structures avec de l'argile. Tout en expérimentant les possibilités structurelles et les limites du matériau, il cherche à trouver des moyens de traduire ses contemplations sur les lieux poétiques, les artefacts intemporels ou les formations urbaines en sculptures céramiques. Sa pratique couvre également les installations et les pièces de design à collectionner.

Pauline Krahenbuhl
Après des études d’Arts Appliqués, Pauline s'est tout d’abord intéressée à la photographie, domaine dans lequel elle a travaillé une dizaine d'années. C’est en 2016 qu'elle découvre le travail de la terre, lors de cours hebdomadaires à l’atelier Autour des Formes (Pantin), où elle apprend le tournage. En 2020 elle suit des cours de modelage avec Séverine Digonnet afin d’explorer d’autres techniques et gestes. Elle décide de suivre la formation professionnelle de Grégoire Scalabre (session de Juin 2021) et obtient le CAP Tournage en Juin 2022. Elle donne aujourd'hui des cours de tournage dans divers ateliers parisiens et poursuit ses recherches formelles, inspirée par les sculptures de Jean Arp, Le Corbusier, Hans Coper, Daphné Corregan et Agnès Debizet.

Nastasia Godefroy
Que ce soit par influence familiale ou intérêt personnel, Nastasia a toujours eu envie de faire quelque chose de ses 10 doigts.Un métier de création c’est ce qu’elle exerce depuis maintenant plus de 10 ans en tant que Designer-Graphiste.Cette recherche d’expression artistique, notamment autour d’un travail des formes, Nastasia la met rapidement au profit d’une autre passion survenue pendant le confinement : la céramique. Au départ vécu comme un besoin personnel de se sortir de son quotidien pour se vider la tête, la céramique prend désormais une place des plus importantes dans sa vie d’artiste.
Lorsque Nastasia créé plus rien n’importe : seules la recherche de forme toujours plus harmonieuse compte.